Environ 5 % de la population est atteinte du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). La question du diagnostic de ce trouble reste tout de même très complexe, nous apprend le neuropsychologue Dave Ellemberg. Il explique que la démarche standard pour évaluer le TDAH, celle prônée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est d'obtenir un diagnostic simplement par un entretien clinique. Cela dit, il y a « d'importantes limites à cette démarche », et c'est ce dont nous parle l'expert dans ce segment.
« Habituellement [les symptômes que les gens vont présenter] sont des symptômes non spécifiques au TDAH. On peut les retrouver chez une personne qui souffre de dépression, d’anxiété ou d’un trouble de personnalité. »
Les chances d’avoir de faux positifs seraient donc assez élevées. Est-il alors possible de réduire cette marge d’erreur? Selon le Dr Ellemberg, une série de tests neuropsychologiques combinée à l’entretien clinique et à une évaluation du cheminement scolaire permettrait d’arriver à un diagnostic bien plus fiable.