Des microbes contenus dans nos intestins pourraient engendrer une meilleure réponse immunitaire pour les personnes atteintes du cancer du poumon. « On s'est rendu compte que les patients qui répondaient bien à l'immunothérapie avaient de bonnes bactéries [dans leur microbiote intestinal] », explique le Dr Bertrand Routy, directeur du Laboratoire d'immunothérapie/oncomicrobiome du Centre de recherche Centre hospitalier de l'Université de Montréal. La méthode employée par l'oncologue a de quoi surprendre, puisqu'il s'agit de donner aux patients des capsules contenant des selles entières dans lesquelles on retrouve la bactérie Akkermansia muciniphila dans le but de modifier leur microbiome. Une étude clinique est d'ailleurs en cours.
Durant ce segment, le Dr Routy précise que la greffe fécale sera aussi testée auprès de personnes atteintes de mélanomes métastatiques.