« En soi, le surpeuplement est toujours relatif à quelque chose, à une idéologie et à des orientations politiques et économiques, et ça reste le concept des inégalités », note Solène Lardoux, professeure au Département de démographie à l'Université de Montréal, au sujet de la surpopulation mondiale. Elle explique que le scénario des Nations unies qui prévoit que la population mondiale atteindra 9,7 milliards de personnes en 2050 n'est pas nécessairement catastrophique, mais plutôt révélateur de certaines décisions politiques, économiques et même environnementales qui ont été prises jusqu'à maintenant.