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Transition zéro déchet : il faut y aller à son rythme, selon sa réalité

Des pots d'épices en vrac sont disposés sur une tablette avec des cuillères.
Des familles de Rosemont et de Lévis qui ont adopté la transition zéro déchet ont réduit leur production de 50 %. C'est du moins ce qu'affirme Laure Caillot.PHOTO : Radio-Canada
Publié le 30 janvier 2020

« Ça devient facile à partir du moment où on accepte de mettre en place une transition qui ressemble à notre quotidien », dit Laure Caillot, cofondatrice de la coopérative Incita, en parlant du mouvement zéro déchet. La consultante en la matière explique que la transition doit s'opérer graduellement, selon la réalité de chaque citoyenne et citoyen. « Mes solutions ne sont pas obligées d'être les mêmes pour tout le monde. Je dirais que dans une transition zéro déchet, comme dans n'importe quel changement d'habitude, il faut accepter que ça va nous prendre du temps. »

Selon l’auteure du blogue Lauraki : maman zéro déchet, les personnes qui souhaitent prendre un tel virage doivent le faire en tenant compte de leur mode de vie.

« L'approche déculpabilisante, c'est une approche essentielle pour moi, et c’est surtout qu’il ne faut pas juger. On n’est pas tous rendus dans les mêmes niveaux de réflexion. Moi, j’ai toujours la théorie des petits pas. Chacun avance à son rythme, et on peut changer une habitude à la fois. »

— Une citation de  Laure Caillot, cofondatrice de la coopérative Incita

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Même six ans après avoir épousé le concept zéro déchet avec son conjoint et leur enfant, Laure Caillot concède qu’elle n’est pas parfaite.

« Ça nous a pris plus de deux ans et demi pour arriver à un rythme de croisière dans lequel on était tous confortables, et même encore aujourd'hui, après six ans, on n’a pas encore tout fait. Je n’ai pas encore toujours le réflexe d’emporter un contenant quand je vais au restaurant pour amener un reste, par exemple », mentionne-t-elle.