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La biofiltration du méthane pour réduire l’empreinte carbone des fermes laitières

Des vaches mangent dans une étable.
L’élevage du bétail est responsable de 12 à 18 % des émissions mondiales de GES, et les émissions d’origine agricole pourraient atteindre, par année, environ 8 millions de tonnes en équivalent CO2 d’ici 2050.PHOTO : iStock
Publié le 20 novembre 2019

Une étude menée par Alexandre Cabral, professeur au Département de génie civil et génie du bâtiment de l'Université de Sherbrooke, a démontré qu'il est possible d'oxyder, à l'aide de la biofiltration, la presque totalité du méthane produit dans les bâtiments d'élevage de vaches laitières, générateurs d'une très grande quantité de gaz à effet de serre (GES). Le chercheur dit avoir approché la Ville de Montréal pour mener une étude de plus grande envergure sur le site d'enfouissement du quartier montréalais de Saint-Michel, à laquelle pourraient se joindre de nombreux producteurs laitiers du Canada.

Les résultats de cette étude ont été publiés récemment dans Le Climatoscope, une revue de vulgarisation scientifique portant sur les changements climatiques qui a été fondée par une équipe de professeurs et professeures de l’Université de Sherbrooke

Rappelons que le méthane est potentiellement de 28 à 36 fois plus dommageable pour l'environnement que le dioxyde de carbone.