Mine de rien, on peut extirper des trésors d'un cours d'eau en s'adonnant à la pêche à l'aimant. Bon, on ne parle pas de lingots d'or, mais les personnes qui récupèrent le métal peuvent en tirer une jolie paie, comme l'indique la chroniqueuse Isabelle Burgun, qui se penche sur la valeur environnementale d'une telle activité.
Même s’il plaît à de nombreuses personnes, ce type de pêche n’est pas réglementé. Des gens arrivent tout de même à tirer de gros morceaux ce faisant, comme des vélos, des paniers d’épicerie et toutes sortes de pièces de métal.
Isabelle Burgun note que des objets plus dangereux comme des hameçons et des clous sont extraits de l’eau, et qu’il convient d’en disposer de manière sécuritaire.
En complément, elle rappelle à notre souvenir des pêches à l’aimant qui ont marqué l’histoire.
Il est notamment question du dragage du canal Lachine et du retrait du lac Saint-Pierre de certains obus et engins explosifs datant de la Seconde Guerre mondiale.