L'entrée dans le 3e âge est marquée par des changements importants dans la vie d'une personne. Souvent, la santé décline et les capacités motrices et cognitives en prennent pour leur rhume, ce qui génère de l'anxiété. Mais selon la journaliste Eugénie Émond, une vision plus positive de la vieillesse pourrait aider à diminuer le stress et l'angoisse liés au concept de prendre de l'âge.
D’entrée de jeu, notre invitée détruit un mythe selon lequel le mode de vie des aînés n’est que routine. Selon Eugénie Émond, vieillir exige un travail constant d’adaptation.
« Les sens des aînés peuvent être altérés, tout comme la mobilité. L’inflation aussi occasionne de l’anxiété lorsqu’on voit que notre pouvoir d’achat s’effrite. Il y a aussi la mort qui approche. »
Il faut donc ajuster ses décisions selon ces nouvelles données, qui apparaissent parfois sans crier gare.
Eugénie Émond constate que l’anxiété est souvent sous-diagnostiquée chez les aînés, ce qui peut entraîner un cercle vicieux chez ces personnes qui se sentent de plus en plus invisibles.
En prime, elle en dit aussi un peu plus à propos du phénomène de l’auto-âgisme, qui peut aussi alourdir l’état anxieux d’une personne.