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ADN
De l'ADNPHOTO : iStock
Publié le 22 mars 2023

« Est-ce qu'on voudrait mettre au monde des clones de soi-même qui serviraient de banque d'organes? » La question en soi est très troublante. C'est la professeure de philosophie Ryoa Chung qui la pose, sachant très bien qu'un nœud éthique y est lié. Elle en profite pour nous dire quelles sont les réglementations en vigueur dans ce type de recherche.

Quel serait le statut moral et psychologique de cette copie de soi clonée qui serait utilisée uniquement pour passer à travers les coups durs médicaux?

Dignité en danger

Un rein cesse de fonctionner? Et hop! On en extrait un du clone sans attente et sans risque de rejet.

De quoi donner froid dans le dos quant au sort réservé à ce double.

Ryoa Chung, codirectrice du Centre de recherche en éthique, explique que le film L'île (The Island), réalisé par Michael Bay en 2005, abordait cette question.

Des lois et des humains

La chroniqueuse précise qu’aucun clonage reproductif viable d’un être humain n’a été produit jusqu’à maintenant.

Mais les lois ne se ressemblent pas toutes d’un pays à l’autre, sur ce sujet précis.

Elle termine en paraphrasant le philosophe Jürgen Habermas, pour qui le clonage reproductif serait une façon de rompre une égalité morale entre les générations de l’espèce humaine.