Même si le Québec s'éclaire et se chauffe majoritairement grâce à l'hydroélectricité, 45 % de l'énergie consommée proviendrait encore du pétrole et du gaz naturel importé d'origine fossile. Des compagnies québécoises comme Énergir envisagent d'approvisionner la province avec du gaz naturel québécois dans les prochaines années. Huit expériences sont en cours au Québec pour utiliser des matières fécales animales pour produire du gaz naturel. C'est ce qu'on appelle la biométhanisation. Toutefois, l'agroéconomiste Nicolas Mesly a des réserves par rapport à ce genre de projets.
L’expert nous explique que pour que ce soit rentable et écologique, il faudrait que les usines de gaz naturel produisent aussi des engrais pour nourrir le sol autant que le font les matières fécales. Par ailleurs, aucune étude ne démontre l'efficacité de ces nouveaux engrais qui émaneraient des usines.
Il nous explique aussi pourquoi les terres agricoles québécoises ne peuvent se permettre d’avoir des fertilisants moins riches en nutriments.