« Partout dans le monde, il y a des réseaux de vols d'huiles de restaurants! », affirme la conseillère en économie circulaire Aurore Courtieux-Boinot. Le Wall Street Journal a publié une enquête en novembre dernier où il est révélé que le trafic d'huile usagée serait plus lucratif que le trafic de cocaïne à New York. Ce genre d'huile serait hautement recherché, car il sert à produire des biocarburants récemment devenus populaires.
« Aujourd’hui, l’huile usagée se vendrait jusqu’à 2300 $ la tonne. C’est 80 % de plus qu’il y a un an! On parle maintenant d’or liquide, ou même d'or gras. »
La conseillère en économie circulaire nous apprend pourquoi le biocarburant est si convoité. Et elle dresse un portrait des conséquences que pourrait engendrer la haute demande de l’huile végétale pour les restaurateurs.