L'empreinte environnementale du thé au Canada serait encore plus importante que celle du thé d'autres pays à cause du suremballage. Au Québec, 80 % du thé qu'on consomme serait acheté en sachets, selon la coordinatrice scientifique du CIRAIG, Catherine Houssard. Elle nous apprend que, souvent, les nombreux sachets en plastique ou papier que contient chacune de boîtes sont rarement compostables.
« [Le peu d’études existantes sur le sujet révèle que toutes les tasses de thé bues dans le monde] représentent 171 mégatonnes de GES par année, soit l’équivalent de 52 000 fois le tour de la terre en voiture. »
Déforestation, irrigation d’eau, pesticides et fertilisants sont certains des enjeux environnementaux qu’entraîne la production industrielle du thé. Même que jusqu’à 60 % de l’empreinte de carbone est, surtout, générée par la transformation des feuilles de thé.
Catherine Houssard nous explique quels comportements adopter pour gaspiller le moins possible, que l’on achète son thé en sachets ou en vrac.