« Ça inquiète beaucoup les gens qui exploitent les animaleries, les éleveurs, les gens des sociétés de protection des animaux. Ils s'inquiètent d'abandons massifs pour la suite des choses », souligne le chroniqueur Stéphane Garneau en évoquant l'après-pandémie et les comportements futurs de celles et ceux qui ont fait l'acquisition d'un chien ou d'un chat au cours des 12 derniers mois. La chroniqueuse Véronick Raymond se demande pour sa part si les personnes qui ont adopté un animal de compagnie pendant la pandémie leur consacreront autant d'attention après la crise de la COVID-19.
« Si on revient à une vie active hors du foyer et à une période moins intensive avec son animal, est-ce qu’on va avoir les mêmes comportements? Est-ce que les gens vont avoir autant de temps pour les soins requis au quotidien? Est-ce qu’ils vont trouver des solutions pour voyager [avec leur animal]? »
Véronick Raymond note qu’en temps normal au Québec, 500 000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année.