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Début du contenu

Les pieds d'un couple qui se déshabille en prévision d'une relation sexuelle, à côté desquels se trouvent une bouteille de vin, deux coupes et des sous-vêtements.
La pénétration a longtemps occupé une place démesurée dans notre conception des relations sexuelles.PHOTO : iStock
Publié le 1 octobre 2020

Même si les innombrables tabous et mythes entourant les relations sexuelles tombent peu à peu, certains demeurent coriaces, comme le rôle central – voire nécessaire – de la pénétration. Selon l'autrice et chroniqueuse Myriam Daguzan Bernier, cette idée est non seulement infondée, mais elle limite aussi notre vision de ce qu'est la sexualité et, dans certains cas, le plaisir qu'on peut en tirer.

Il aura fallu attendre les travaux exhaustifs de la chercheuse et sexologue Shere Hite dans les années 1970 pour que commence à se propager l’idée qu’une personne de sexe féminin est bel et bien capable d’atteindre l’orgasme sans pénétration. Ç’a eu l’effet d’une bombe, note Myriam Daguzan Bernier.

Selon elle, la pénétration en elle-même n’est pas problématique, mais la place démesurée qu’on lui accorde depuis des décennies dans nos sociétés hétéronormatives occulte la réalité des personnes Lesbiennes, gais, trans, queer et de celles aux prises avec un handicap physique, ou encore ce que vivent les personnes plus âgées, par exemple.