À la fin de l'année 2018, 70,8 millions de personnes fuyaient la guerre et les persécutions dans le monde. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ces chiffres sont du jamais vu depuis la Deuxième Guerre mondiale et s'expliquent en partie par la crise politique et économique au Venezuela.
Denise Otis, chef de bureau pour l'organisation à Montréal, dresse le portrait de la situation : La grande majorité des personnes qui se déplacent vont dans les pays limitrophes, mais ces pays n’ont pas nécessairement l'infrastructure et le budget pour les accueillir. Le Pacte mondial pour les réfugiés est important, car il met l’accent sur le développement de ces pays d’accueil.