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Pourquoi les forces nationalistes hésitent à former une alliance

Ludvic Moquin-Beaudry et Jean-Pierre Charbonneau au micro de Catherine Perrin
Ludvic Moquin-Beaudry et Jean-Pierre CharbonneauPHOTO : Radio-Canada / Olivier Lalande
Publié le 16 mai 2017

Une alliance stratégique entre le Parti québécois (PQ), Québec solidaire, le Parti vert du Québec et même la Coalition avenir Québec (CAQ) pourrait permettre de battre les libéraux et de se doter d'un nouveau mode de scrutin. Et pourtant, cette perspective n'est pas suffisante pour rallier toutes les forces en présence. Jean-Pierre Charbonneau, ancien président de l'Assemblée nationale, Ludvic Moquin-Beaudry, membre de Québec solidaire, et Sébastien Bovet, journaliste, décrivent les scénarios d'alliance possibles et expliquent pourquoi certains partis hésitent.

« C’est un peu "poche" comme projet politique de vouloir déloger les libéraux. Où est le rêve, où est l’ouverture sur une réforme de la société? demande Sébastien Bovet. En même temps, pour le Parti québécois et Québec solidaire, déloger les libéraux est une condition sine qua non au fait de réformer le mode de scrutin ou de passer à autre chose et d’essayer de faire le projet souverainiste. »

Choix facile
« Veut-on déloger les libéraux et est-on prêt à faire ce qu’il faut? À partir du moment où on répond "oui" à cette question, les gens doivent s’asseoir et discuter du programme politique qu’ils présenteraient de façon conjointe, en partageant les comtés », affirme Jean-Pierre Charbonneau. Selon lui, une telle alliance produirait un gouvernement de coalition temporaire. « C’est possible. Toutes les semaines, Québec solidaire, le Parti québécois et la CAQ font des alliances à l’Assemblée nationale. »

Le péril de la question identitaire
Selon Ludvic Moquin-Beaudry, un refus de former une alliance pourrait aussi être pragmatique. « Le Parti québécois a fait beaucoup de millage, ces dernières années, sur la question de l’identité et Jean-François Lisée s’est fait élire sur ces questions-là », rappelle-t-il, précisant que son opinion n’est pas encore faite. « En s’alliant au PQ, Québec solidaire risque de s’aliéner une partie de son électorat, qui pourrait aller voter libéral, qui pourrait aller voter pour les verts ou, tout simplement, ne pas voter. »

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