« On voulait surtout se faire convaincre de pourquoi c'était une bonne chose qu'on n'est pas là. » La cinéaste était des 35 membres des Premières Nations qui ont rencontré Robert Lepage et Ariane Mnouchkine, hier, à la Société des arts technologiques de Montréal. Elle estime que la démarche derrière Kanata, leur spectacle à venir sur les pensionnats autochtones, est légitime, mais elle trouve absurde que des non-Autochtones jouent leur souffrance. « Le danger, c'est de ramener cette pièce au Québec », dit-elle à Stéphan Bureau.