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La médecine ne se préoccupe pas assez de la santé des femmes

Médium large, ICI Première.
Audio fil du mardi 6 juin 2017

La médecine ne se préoccupe pas assez de la santé des femmes

Chronique de Marc Zaffran : Physiologie des femmes pour enseigner la médecine

Une femme en plein accouchement
Une femme qui accouchePHOTO : iStock
Médium large, ICI Première.
Médium largePublié le 6 juin 2017

La grossesse, les menstruations et le fonctionnement différent de certains organes, tels le foie et les reins, sont autant de caractéristiques propres au corps féminin dont la médecine ne tient pas compte. C'est l'avis du médecin et auteur Marc Zaffran. Selon lui, il existe un lien entre le fait qu'on n'enseigne pas les particularités féminines en médecine et le sous-diagnostic de maladies comme l'endométriose. Il explique à Catherine Perrin que la médecine a souvent ignoré les particularités féminines par souci de simplicité.

« On devrait enseigner aux médecins à regarder les individus en fonction des événements normaux de la vie, à voir d’abord les variations, et ensuite [à voir] les extrêmes, qui sont les maladies, affirme Marc Zaffran.

Le féminin n’est pas une maladie
« Dans l’enseignement de la médecine, il n’est jamais inclus que la personne en face de soi n’est pas une personne qui a forcément une maladie, mais une personne à qui des phénomènes physiologiques arrivent, et que ces phénomènes physiologiques interviennent dans la façon dont on va la prendre en charge. »

Selon Marc Zaffran, un changement de paradigme donnerait aux femmes une meilleure qualité de vie, en diminuant, par exemple, les interactions entre les médicaments et la contraception orale.