Le Grand Prix Chevrolet de Détroit se tient du 2 au 4 juin au centre-ville de Détroit, un événement qui n’a pas eu lieu depuis 1991. De quoi réjouir les amateurs de sports mécaniques comme l’explique Bertrand Godin, coureur automobile, analyste de formule E et expert en sécurité routière.
Pour le pilote, cette course automobile a quelque chose de mythique.
Dans mon adolescence, le Grand Prix de Détroit au centre-ville, c’était grandiose avec cette fontaine et les pilotes qui négociaient tout juste en dessous de ces grands bâtiments et qui représentent bien la ville de Détroit
, se souvient Bertrand Godin.
Pour lui, Détroit est aussi associée à sa propre carrière. En 1995, c’est sur Belle Isle qu’il court le Grand Prix de Détroit.
C’était ma première occasion en Indy Lights et je vais m’en rappeler toute ma vie. C’est un circuit très difficile parce qu’on n’avait pas le droit à l’erreur parce qu’il y a des murs partout. Ça sera le cas encore cette année dans une configuration tout autre
, raconte-t-il.
Il s’attend d’ailleurs à ce que les pilotes soient mis à l’épreuve sur le circuit urbain.
« Le défi va être important et ça ramène les équipes à zéro parce qu’on accumule des données, on analyse ses données et on se prépare. Mais quand c’est la première fois qu’on tourne, c’est là qu’on voit les équipes qui sont capables de s’adapter le plus rapidement possible. »
Pour ceux qui seront sur place pour regarder la course, Bertrand Godin les encourage à se positionner près des zones de freinage.
C’est toujours spectaculaire de voir débouler une voiture à 300 km/h et freiner en 100 m pour négocier un virage
, précise-t-il.
Le Grand Prix de Détroit est l’un des plus vieux au monde en fait, la première course a été en 1905 sur un circuit en terre à Grosse Pointe.
Entre 1982 et 1988, le centre-ville a accueilli l’une des étapes du Championnat du monde de F1.