De nombreuses voix à Windsor s’élèvent depuis une semaine pour critiquer le manque de représentativité parmi les membres qui siègent à la Commission des services de police de Windsor. Le conseil municipal a nommé Sophia Chisholm, vice-présidente de la caisse WFCU, lors d’une réunion à huis clos, qui fait en sorte que l’ensemble des membres de la commission est composé de personnes blanches. La commission est-elle déconnectée de la réalité? C’est un risque, estime Anneke Smit, professeur associée dans la Faculté de droit à l’Université de Windsor.
Je comprends que c’est important d’avoir de la représentation des femmes, mais en ce moment la question de la diversité c’est beaucoup plus que cela
, souligne-t-elle.
La juriste souligne qu’en matière de services de police, il est important de prendre en considération des personnes ayant des compétences spécifiques dans le domaine et comprenant les enjeux auxquels font face les différents membres de la communauté.
« On voit qu’il y a des communautés racisées qui risquent beaucoup plus avec leurs interactions avec la police. Ça, c’est une expérience qui n’est pas vraiment représentée dans la commission. »
Anneke Smit critique aussi la transparence liée au processus alors que la candidature issue de la diversité s’est présentée et n’a pas été prise en considération.