Une récente enquête du Wall Street Journal révélait que les dirigeants d'Instagram étaient conscients des effets néfastes de leur application sur la santé des adolescents.
La psychologue clinicienne et chargée de cours à l’Université de Sherbrooke, Andrée-Anne Légaré, n’est pas surprise de l’inaction de Facebook, propriétaire d’Instagram. Elle affirme que des mesures, telles que l’interdiction de certains filtres qui modifient les traits corporels devraient entrer en vigueur.
Elle rappelle qu’Instagram est une application basée sur l’image, ce qui peut gravement détériorer l’estime de soi de l’adolescent.
Andrée-Anne Légaré rappelle que dans certains cas, les images projetées sur les réseaux sociaux peuvent mener à des troubles alimentaires et des symptômes dépressifs. La psychologue clinicienne suggère aux parents de s’intéresser aux activités virtuelles de leurs enfants et de partager des ressources qui font la promotion d’une saine image corporelle.
Comme l’explique Andrée-Anne Légaré, psychologue clinicienne et chargée de cours à l’université de Sherbrooke, Instagram est basé sur l’image projetée et peut gravement détériorer l’estime de soi de l’adolescent.