Un groupe de travail réfléchit présentement à la façon de procéder à une éventuelle réouverture de la frontière.
Selon Jean Charest, ancien premier ministre du Québec et membre du groupe de travail de l’Institut canadien du Wilson Center, à Washington, les Canadiens ont hâte de reprendre contact avec l’autre côté de la frontière.
Il estime que trois conditions sont nécessaires pour une réouverture sécuritaire :
- Un niveau de vaccination très élevé, mais pas nécessairement l’immunité collective.
- Une réduction du nombre d’infections.
- Une réduction du nombre d’hospitalisations et de patients aux soins intensifs.
L’absence d’appétit des gouvernements pour la réouverture de la frontière canado-américaine envoie, selon lui, un mauvais signal à la population et aux entreprises.
L’ancien politicien se dit en faveur de l’instauration d’un passeport vaccinal entre les deux pays.
Tranche de vie
Jean Charest a partagé en ondes une tranche de vie sur sa première visite à Windsor. C’était à l’été 1980 alors qu’il avait 21 ans. Il travaillait comme mécanicien adjoint sur un bateau vraquier qui faisait la navette entre Sault-Ste-Marie et Windsor.
« J’en garde un bon souvenir! »
L’ancien premier ministre québécois raconte que le jeune homme de 21 ans qu’il était a été émerveillé par Windsor et Détroit.