Si les animaux qui expriment des émotions humaines sont monnaie courante dans les films d'animation, la sortie en salle de la nouvelle version du Roi lion nous amène à réfléchir à ce fascinant concept qu'est l'anthropomorphisme. Est-il plus facile d'aborder la mort préméditée d'un parent à travers les yeux d'un lionceau? Est-il plus facile pour l'auteur de nommer nos failles collectives lorsqu'elles sont portées à l'écran par d'autres espèces?
L’anthropomorphisme, c’est quoi?
L’anthropomorphisme consiste en l’attribution de caractéristiques humaines – notamment nos comportements et mimiques – à des dieux, des animaux, des objets inanimés ou à des phénomènes. Il peut même s’agir, par exemple, de décrire la trajectoire d’un ouragan auquel on a attribué un nom humain comme si l’on parlait du voyage de quelqu’un.
La date d'apparition du mot « anthropomorphisme » se situe vraisemblablement aux alentours de la fin du 18e siècle et du début du 19e siècle.
Invités :
Frédéric Bouchard, professeur titulaire au Département de philosophie et doyen de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal
Jean-Philippe Baril-Guérard, auteur et comédien