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Publier en anglais ou périr?

Un professeur avec des étudiants assis derrière leur ordinateur
Un professeur dans une salle de classePHOTO : Escola Espai
Publié le 16 décembre 2017

En quelques décennies, la proportion d'articles en sciences humaines publiés en anglais aurait très fortement augmenté parmi les chercheurs de France et d'Allemagne.

Elle atteindrait même les 80 % selon des données issues du Social Sciences Citation Index et du Arts & Humanities Citation Index of the WoS.

Dans le même temps, au Québec, 90 % de ce type d’articles serait désormais publié dans la langue de Shakespeare selon cette même banque de données américaine.

Par conséquent, les chercheurs québécois, français et allemands publieraient désormais massivement les résultats de leurs travaux en anglais.

S’agit-il d’un choix logique destiné à rejoindre un lectorat plus important? Quelles en sont les conséquences pour la recherche?

« Les revues nationales d’une langue autre que l’anglais sont rarement indexées dans la base de données de Thomson Reuters, et ces dernières n’ont par conséquent pas de “facteur d’impact”. »

— Une citation de  Vincent Larivière, professeur à l’Université de Montréal.

Quels enjeux de société ces choix soulèvent-ils?

Arnaud Decroix fait le point avec Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal.

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