Au Japon, les victimes de viol osent rarement porter plainte dans un contexte où la police et la justice se montrent clémentes à l'égard des agresseurs, qui échappent souvent aux sanctions.
Une nouvelle loi, adoptée en juin 2017, pourrait renforcer les droits de ces victimes en élargissant la définition de l’agression sexuelle et en alourdissant les peines encourues.
Arnaud Decroix revient sur cette lente évolution législative et des mentalités nippones avec Agnès Redon, notre correspondante à Tokyo.