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Illustration représentant un enchevêtrement de pensées autour de la tête d'une femme.
«La neutralité demande plus de travail, elle est confrontante parce qu'elle nous pousse constamment à l'introspection», affirme Vanessa Destinée PHOTO : iStock
Publié le 28 septembre 2023

Cette semaine, l'émission est spécialement consacrée à l'épineuse question de la neutralité dans le journalisme. Peut-on être objectif sans être neutre? Comment différencier neutralité et objectivité? Après de fréquentes discussions hors d'ondes sur le sujet, Rose-Aimée Automne T. Morin et Paul Journet ont choisi d'en débattre devant le micro, en compagnie de l'animateur Jean-René Dufort et de la chroniqueuse Vanessa Destinée.

« Ce qui me fait rire, ce sont les journalistes qui pensent qu’ils sont assez bons pour nous cacher leurs orientations alors qu’elles transpirent de partout. »

— Une citation de  Vanessa Destinée, chroniqueuse

On a tendance à mélanger neutralité et objectivité, pense Vanessa. La neutralité accuse le fait qu’on a des opinions, mais qu’on est capable de les mettre de côté et de poser un regard équilibré, complet, rigoureux, et juste sur le monde qui nous entoure.

Paul Journet ajoute qu’un reportage journalistique souvent limité dans la durée implique forcément des choix. Il n’est pas la version ultime et définitive de la réalité, dit-il.

Il faut passer de l’information, se méfier de ceux qui l'ont fournie, se méfier de soi-même et se méfier de ce qu’on ne sait pas pour réussir à produire quelque chose qui se rapproche le plus de la réalité, lance Jean-René Dufort qui estime quant à lui que la neutralité n’est pas propre à l’être humain et qu’elle est donc par définition impossible à atteindre complètement.

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