Mariana Mazza a délaissé ses études en communication pour se lancer en humour. Elle a fait ses premières apparitions sur la scène du Couscous Comedy Show, au ComediHa! Club du festival Grand Rire de Québec et au ZooFest, et elle a été nommée la révélation du Festival Juste pour rire en 2014. Elle a depuis lancé son premier spectacle solo, Femme ta gueule, en 2016. Avec Francis Reddy, elle discute de sa légendaire énergie, de ses origines et de son travail d'artiste peintre.
« Si le soleil ne se couchait pas, je pense que je ne dormirais pas, dit Mariana Mazza au sujet de son inépuisable énergie. J’aime me lever le matin, j’aime entamer une nouvelle journée, c’est ce qui me rend le plus heureuse. »
À l’école, elle réussissait bien et a participé à plusieurs activités parascolaires, dont de la danse et l’organisation d’un voyage à New York.
Être Québécoise
Élevée par sa mère d’origine libanaise, Mariana Mazza se déclarait arabe, malgré ses racines vénézuéliennes et même brésiliennes : « J’ai été élevée par une mère libanaise qui m’a parlé espagnol toute mon enfance. […] J’ai grandi avec la variété multiethnique du Québec. » Ce n’est qu’au cégep qu’elle s’est rendu compte qu’elle était réellement Québécoise, en réalisant toute la richesse ethnique et culturelle des gens qui l’entouraient.
En plus de manier l’humour avec talent, Mariana Mazza est également artiste peintre. Sa mère lui a offert des pinceaux et un chevalet à 11 ans. « J’ai toujours été fascinée par les couleurs vives », affirme celle qui a beaucoup peint après un voyage marquant en Inde. « Ce que j’aime, c’est juste de rendre coloré quelque chose qui peut être drabe. » « Je peins en pyjama, nus pieds. […] Je peins tout le temps avec de la musique, jamais dans le silence. […] La peinture est une méditation pour moi », dit-elle modestement à propos de son talent.
Aujourd’hui, bien que volubile, l’humoriste considère que l’écoute est plus importante que tout : « C’est en écoutant les gens qu’on est capable d’avancer. C’est en écoutant les gens qu’on est capable d’écrire des blagues, des histoires, de se comprendre. […] J’aime de moins en moins parler et j’aime de plus en plus écouter pour mieux parler », explique-t-elle à Francis Reddy.