« On voit qu'à chaque élection, il y a une augmentation de la violence et des menaces », affirme l'ex-policier de la Sûreté du Québec et ancien garde du corps de Jean Charest, Normand Desrochers. Il explique comment, selon lui, les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans cette augmentation. L'ancien garde du corps de René Lévesque et de Robert Bourassa, Luc Hébert, est du même avis, mais il souligne que « les menaces pleuvaient tous les jours » dans les années 80, et ce, sans les médias sociaux d'aujourd'hui.
Le Colonel Denis Roux et ancien commandant du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) sous François Mitterrand et Jacques Chirac précise qu’il ne faut pas oublier que le problème de violence et de menaces ne se manifeste pas seulement pendant les campagnes présidentielles et qu'il est présent au quotidien en France.
Les trois hommes racontent leurs expériences professionnelles auprès des personnalités publiques avec lesquelles ils ont travaillé. Ils expliquent entre autres quelles sont les mesures de sécurité et de protection qui sont mises en place pour les personnes élues au Québec, au Canada et en France.
« René Lévesque, lui, c'est un homme qui était allé faire la guerre. Lui, de se faire dire que des gens armés veulent s'en prendre à sa vie à tel endroit, ça ne le dérangeait pas beaucoup beaucoup. »