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Début du contenu

Vers des expos plus diversifiées au Musée des beaux-arts du Canada

Les faits d'abord, ICI Première.
Rattrapage du 3 déc. 2022 : la crise dans les urgences au pays, et les féminicides autochtones

Vers des expos plus diversifiées au Musée des beaux-arts du Canada

La décolonisation de l'art au cœur de la crise au Musée des beaux-arts du Canada

Un édifice vitré derrière les feuilles orangées d'un arbre
Le Musée des beaux-arts du CanadaPHOTO : Radio-Canada / Hugo Belanger
Les faits d'abord, ICI Première.
Les faits d'abordPublié le 3 décembre 2022

Peut-on juger des œuvres du passé avec le regard d'aujourd'hui? C'est un questionnement qui se retrouve au cœur de la crise qui secoue le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC), à Ottawa. En entrevue, la directrice intérimaire du MBAC, Angela Cassie, explique que le nouveau plan stratégique dont le musée s'est doté, et qui serait à l'origine de la vague de départs et de licenciements, ne vise pas à exclure des œuvres, mais plutôt à favoriser l'inclusion. « Les œuvres comme Rembrandt ou Riopelle vont continuer de faire partie de notre collection », dit-elle. Elle affirme toutefois vouloir diversifier l'offre du musée, en prenant soin d'y représenter toutes les communautés présentes au pays.

L’ancienne conservatrice au Musée des beaux-arts du Canada et signataire de la lettre envoyée à Pablo Rodriguez, qui soulevait des inquiétudes quant aux congédiements au MBAC, Diana Nemiroff, affirme quant à elle ne pas être contre la décolonisation des œuvres dans nos musées. « C’est plutôt le rythme qui nous tracasse », explique-t-elle.