Deux employés de Radio-Canada ont été déclarés positifs à la COVID-19 à leur arrivée en Chine, malgré la panoplie de tests qu'ils ont subis avant de partir. « De jour en jour [en Chine], les résultats variaient de positif à négatif. J'ai consulté des experts qui m'ont dit que quand les tests varient, c'est parce qu'il y a une trop grande sensibilité. Au lieu d'identifier des cellules vivantes, on va chercher des débris qui sont morts », explique l'analyste sportif Martin Leclerc.
Ces tests soulèvent beaucoup d’inquiétude, car bon nombre d’athlètes, qui arriveront la semaine prochaine en Chine, ont attrapé le virus en décembre. L’entraîneur Dominick Gauthier se montre pessimiste quant à un éventuel changement de test. « Ça arrive à des diffuseurs officiels. C’est eux qui remplissent les poches du CIO, donc si on traite comme ça les médias, je ne vois pas pourquoi on traiterait différemment les athlètes. »
L’ancien athlète parle d’une catastrophe annoncée si rien ne change. L’ex-ambassadeur en Chine Guy Saint-Jacques explique pourquoi la Chine est prise entre l’arbre et l’écorce, et pourquoi il est de la responsabilité du Comité olympique international d'intervenir.