« Il faut s'assurer de faire en sorte de valoriser la langue française, et surtout s'assurer, notamment sur le marché du travail, que les Québécois puissent exercer leur droit de travailler en français », estime le ministre de la Justice et ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, qui a l'intention de renforcer la loi 101.
Simon Jolin-Barrette comprend que l’anglais (ou une autre langue) est nécessaire pour certains postes. « L’enjeu, [ce sont] les communications à l’interne, à l’intérieur d’une entreprise », dit-il.
Des études démontrent que le français connaît des difficultés à cet égard. « On constate de plus en plus une bilinguisation systématique de l’État québécois ou des municipalités », fait valoir le ministre.
Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, est d’accord avec le fait que le français devrait être la langue de référence au Québec. Il souligne cependant une complexité dans ce dossier : le Québec veut attirer des sièges sociaux de multinationales, mais plusieurs des outils de travail de ces entreprises sont rédigés en anglais.