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Les bienfaits de la thérapie par l'aventure et le plein air

Des randonneurs marchent dans une forêt.
Des randonneurs marchent en forêt.PHOTO : iStock
Publié le 12 décembre 2018

« On utilise la nature et l'aventure à des fins d'intervention [psychosociale] », explique Virginie Gargano, enseignante en intervention nature et plein air au Département des sciences humaines et sociales de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), au sujet de cette approche thérapeutique, qui suscite de plus en plus d'intérêt. Destinée, entre autres, à une clientèle aux prises avec des problèmes de santé mentale, de délinquance et de consommation de drogue, la thérapie par l'aventure permet à ceux qui y prennent part d'améliorer leur confiance en soi, leur leadership et leur communication avec autrui.

Règle générale, les interventions qui sont proposées durent entre 3 et 20 jours, selon la clientèle visée. En plus d’offrir des expéditions et des activités à des gens qui souffrent d’un problème de santé mentale ou de dépendance, ce type d’approche thérapeutique cible aussi des groupes de jeunes qui sont atteints d’un cancer, par exemple.

Certaines gammes d’activités de plein air semblent convenir davantage à telle clientèle plutôt qu’une autre, fait remarquer Virignie Gargano, qui travaille depuis une quinzaine d’années dans l’organisation des programmes d’intervention en nature et aventure.

Par exemple, des jeunes aux prises avec des problèmes de dépendance seront peut-être plus enclins à opter pour un programme d’escalade de glace en montagne plutôt qu’un programme de randonnée pédestre. « Ça les sollicite plus au plan émotif, psychologique. Ça rencontre plus le genre de thrill qu’ils rencontrent [quand ils consomment]. »

Rappelons que l’UQAC a mis sur pied, il y a trois ans, un programme d'études supérieures spécialisé en intervention par la nature et l'aventure.