Le système québécois de santé public dispose d'une banque d'interprètes disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 afin de venir en aide aux médecins qui traitent des patients allophones. Au moment où le Canada continue d'être une terre d'accueil pour de nombreux immigrants et réfugiés, il est important de faire connaître ces ressources, dit Bilkis Vissandjée, formatrice et professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal.
Les médecins peuvent avoir recours à ce service d’interprètes quand bon leur semble.
Les interprètes sont basés à Montréal, à Sherbrooke et à Québec. Ces ressources sont encore peu connues au Québec, déplore Bilkis Vissandjée, notamment au cœur même du réseau de la santé.
« On essaie de les faire connaître à nos intervenants de la santé, ce qui n’est pas toujours facile, étant donné qu’il y a tellement de complexité à faire un appel lorsqu’on a un besoin urgent, par exemple », note la professeure de l’Université de Montréal.