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Rapetisser avec l’âge, une réalité à ne pas prendre à la légère

Des études démontrent que la diminution de la taille peut avoir des répercussions sur la santé, dit le physiothérapeute Denis Fortier.
Des études démontrent que la diminution de la taille peut avoir des répercussions sur la santé, dit le physiothérapeute Denis Fortier.PHOTO : iStock
Publié le 1 septembre 2017

C'est bien connu : plus nous vieillissons, plus notre taille diminue. « À partir de la quarantaine, on perd environ 1 cm par décennie. [...] Tout le monde rapetisse, mais pas à la même vitesse », note le physiothérapeute Denis Fortier. Vers 40 ans, nos 23 disques intervertébraux commencent à perdre de leur élasticité et de leur hauteur. Si elle paraît anecdotique aux yeux de certains, la diminution de la taille doit tout de même être prise au sérieux, car il existe un lien entre rétrécissement et mauvais état de santé.

« Ça change quelque chose, parce qu’il faut voir cela comme un indicateur de santé. Il y a plusieurs études qui se sont penchées sur cette question-là », indique Denis Fortier.

Par exemple, des chercheurs ont démontré que les personnes qui rétrécissent de plus de 2 cm lorsqu'elles vieillissent risquent davantage de mourir prématurément que celles qui perdent moins de 2 cm ou qui rétrécissent moins rapidement.

D'autres études ont aussi démontré que le rétrécissement augmenterait les risques de fracture vertébrale ou de fracture de la hanche. De plus, la diminution de la hauteur des disques intervertébraux aurait un rôle à jouer dans la calcification de l’aorte, souligne Denis Fortier.

Quelles sont les solutions?
Heureusement, certains gestes peuvent être posés afin de limiter la diminution de votre taille. Des physiothérapeutes offrent, entre autres, des traitements de rééducation posturale, une approche globale qui semble efficace, assure Denis Fortier.

La pratique du yoga, du pilates ou du taï-chi est également recommandée. Denis Fortier suggère aussi de s’alimenter sainement. « Les propriétés des muscles sont tributaires de notre alimentation », indique-t-il.

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