L'arrivée des insectes dans nos assiettes est inévitable, selon le nutritionniste Bernard Lavallée, parce qu'ils sont à la fois bons pour la santé et moins néfastes pour l'environnement que d'autres formes de protéines animales. Le seul obstacle à franchir pour ces petites bestioles, c'est celui de s'insérer dans la culture alimentaire nord-américaine et européenne.
Il n’y a pas si longtemps, l’idée de manger du poisson cru ou des fruits de mer dégoûtait beaucoup de Canadiens. Maintenant, des plats à base de ces ingrédients sont communs. Le chroniqueur pense que les insectes connaîtront le même genre d’essor.
« Deux milliards d’humains consomment déjà des insectes […] et les ont intégrés à leur culture. »
Bénéfiques pour notre santé et pour notre planète
Selon lui, il faut se rendre à l’évidence. L’entomophagie apporte aux Nord-Américains des nutriments qui manquent souvent à leur alimentation : fibres, Omega-3, vitamines… En plus, les insectes sont une source fiable de protéines.
Du côté environnemental, les insectes « gagnent à plate couture » lorsque comparés à du bœuf, à du porc, à de l’agneau et à d’autres viandes courantes. S’il faut huit kilos de nourriture pour générer un kilo de bœuf pour la consommation, le ratio est de deux pour un pour les grillons, sauterelles et compagnie. Ceux-ci utilisent aussi moins d’eau et d’espace et dégagent moins de gaz à effet de serre.