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Début du contenu

En pleine forêt, près d'un lac, un homme, portant un équipement de sécurité utilise un boyau d'arrosage à la manière des pompiers, afin de dénuder, à grands jets d'eau, des racines à la base de troncs d'arbres.
Martín Alcalá Pajares, étudiant au doctorat à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, dirige des jets d’eau à la base de troncs d’arbres pour en dénuder les racines.PHOTO : UQAT
Publié le 15 septembre 2023

Une équipe de recherche du campus d'Amos de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue étudie le système racinaire des arbres pour mieux comprendre la résistance de ces derniers aux chablis. Gino Harel nous parle des travaux effectués sur l'un des sites d'étude.

Les racines d’arbres peuvent se greffer entre elles. Il arrive même que plus de deux arbres à la fois soient ainsi reliés sous terre.

Dans le cadre d’une étude menée sur quatre sites dans la région d’Amos, des scientifiques veulent voir si ce type de greffe racinaire peut prémunir les arbres contre le phénomène de chablis, même lorsqu’ils sont très exposés au vent. Une quinzaine d'arbres seront échantillonnés par site, pour un total d'une soixantaine, et feront l'objet d'analyses.

Les chablis peuvent se produire de deux façons. En effet, l'arbre peut être déraciné et renversé par la force des vents, mais il peut aussi rester bien enraciné et rompre à la hauteur du tronc.

Aux fins de comparaison, les responsables du projet vont étudier des arbres dans divers contextes sur un même site.