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Début du contenu

Une jeune femme, équipée de cuissardes pour aller à l'eau, se tient accroupie, en bordure d'un étang de castor. Elle regarde au loin, à l'horizon.
Dans le cadre de son projet de maîtrise en écologie, Mélanie Arsenault récolte des données sur divers sites, en Abitibi-Témiscamingue, où des castors ont construit des barrages et des huttes.PHOTO : Radio-Canada / Gino Harel
Publié le 1 septembre 2023

Une équipe de recherche de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) analyse des échantillons recueillis sur plus d'une vingtaine de sites différents, dans le but d'étudier la diète du castor ainsi que son occupation du territoire. Gino Harel nous parle des travaux de ce groupe.

C’est en Abitibi-Témiscamingue qu’on trouve la plus forte densité de population de castors au Québec. La région est donc tout indiquée pour étudier l’espèce.

Les castors rongent des arbres pour en extraire les branches afin de construire leurs barrages et leurs huttes, et ils se nourrissent aussi des tiges plus tendres et des feuilles. Quels types d’arbres privilégient-ils? Se nourrissent-ils d’autres espèces que des feuillus? Quelle taille de lac préfèrent-ils? Dans quel genre d’environnement se sentent-ils le plus à l’aise?

Ce sont là autant de questions auxquelles les informations recueillies par ce groupe de scientifiques pourraient permettre d’apporter des éclaircissements.

Le castor est un animal qui joue un rôle écosystémique important pour la biodiversité. Certains le voient plutôt comme un perturbateur, quand ses barrages et les zones qu’ils inondent causent des dommages à certaines infrastructures construites par l’être humain.

Cette étude, espèrent les scientifiques qui la mènent, aidera à comprendre davantage le castor et son habitat, ainsi qu'à fournir des éléments dans la recherche de solutions pour mieux cohabiter avec ce mammifère.