Des chercheurs de l'Institut national du sport du Québec étudient les chutes qui surviennent en patinage de vitesse courte piste afin de trouver des moyens de protéger les athlètes contre les commotions cérébrales. Gino Harel explique que les athlètes eux-mêmes sont mis à contribution dans ce projet de recherche.
En collaboration avec des collègues de l’Université McGill et de l’École de technologie supérieure (ETS), à Montréal, l’équipe de chercheurs de l’institut souhaite mieux comprendre les impacts que les athlètes subissent à la tête lorsqu’ils tombent en patins. Un de leurs objectifs est de créer un nouveau prototype de casque pour mieux prévenir les blessures.
Ils s’intéressent, entre autres choses, aux effets causés par la rotation de la tête, par exemple, lorsque les patineurs et patineuses vont percuter les matelas qui entourent la surface glacée.
Pour mieux étudier le phénomène, ils ont demandé à plus d’une douzaine d’athlètes de porter des protège-dents connectés équipés d'instruments, dont des accéléromètres. Ces athlètes font partie de l’équipe nationale canadienne, mais aussi de leur relève comme des membres de l’équipe NextGen.
Ces dernières années, les chercheurs ont recensé des dizaines de commotions cérébrales en patinage de vitesse courte piste. Ils s’intéressent cependant aussi aux informations obtenues à partir de chutes qui n’ont pas entraîné de commotion cérébrale.
Les données obtenues grâce aux protège-dents connectés pourraient éventuellement être utilisées pour recréer, en laboratoire, l’effet réel de l’impact d’une chute, quand viendra le temps de tester un futur prototype de casque.