La lumière des écrans d'appareils électroniques pourrait contribuer à la puberté précoce, chez certaines filles. C'est ce que laissent penser les données préliminaires de nouvelles études.
On observe depuis quelques décennies que la puberté des jeunes filles survient de plus en plus tôt, partout dans le monde. Une tendance dont on ne comprend bien ni les causes, ni les conséquences.
On s’explique encore mal ce déplacement dans le temps. Au nombre des causes possibles, on a évoqué le plus grand nombre de cas d’obésité, le stress et certains produits chimiques présents dans l’environnement.
Voilà que des travaux suggèrent la possibilité que l’exposition à la lumière bleue des écrans module la production d’hormones et devance la puberté.
Ces résultats doivent toutefois être considérés avec prudence, l’expérimentation ayant été conduite auprès de modèles animaux. Aucune association du genre n’a été observée chez l’humain.
Cela dit, des articles scientifiques récents montrent aussi que plus de cas de puberté précoce ont été signalés pendant la pandémie, dans divers pays du monde. Au nombre des causes possibles de cette hausse, les auteurs citent le temps accru passé devant les écrans pendant le confinement.
Des études d’envergure seront nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes derrière cette évolution récente de l’espèce humaine, mais aussi pour mesurer ses conséquences possibles.