Des experts remettent en cause les conclusions d'une étude parue dans la revue PLOS One selon laquelle la prise à long terme d'antidépresseurs pour soigner la dépression ne se traduit pas par une amélioration de la qualité de vie.
L'étude, basée sur l'analyse d'une banque de données américaine sur les soins et la santé, ne permet pas de tirer de telles conclusions, car les données sont partielles et ne tiennent pas compte de facteurs telle la gravité de la maladie initiale.
Néanmoins, les besoins en recherche sont criants pour améliorer la prise en charge des patients atteints de dépression, car près du tiers ne sont pas soulagés par les traitements pharmacologiques.