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Les mains d'un homme âgé.
Janvier, mois de l’AlzheimerPHOTO : iStock
Publié le 20 mars 2022

En utilisant l'intelligence artificielle, des chercheurs sont maintenant en mesure de détecter les signes avant-coureurs de la maladie d'Alzheimer 10 à 15 ans avant l'apparition des premiers symptômes. Un délai qui permettrait de lancer des traitements pour ralentir la progression de la maladie.

Pour certains chercheurs, cette détection précoce peut se faire à l’aide de tests cognitifs déjà offerts en clinique, tels que ceux où un patient doit décrire ce qu’il voit dans une image.

La différence, c’est que ce n’est plus un médecin qui évalue le patient, mais bien une intelligence artificielle, qui mesure les expressions faciales, l’attention et la richesse du vocabulaire du patient à l'aide de micros et de caméras.

Pour d’autres scientifiques, la clé d'une détection précoce se cache au cœur de milliers de biomarqueurs provenant du sang et du cerveau de patients, et dont l’analyse est seulement réalisable grâce à l’intelligence artificielle. Renaud Manuguerra-Gagné est allé à la rencontre de ces chercheurs qui, à défaut de guérir l’alzheimer, tentent d’en retarder au maximum l’apparition.