Des instruments de mesure scientifiques sont installés, ces jours-ci, sur les terres agricoles de Paul Caplette, en Montérégie. Cet agriculteur participe à un projet de laboratoire vivant. Gino Harel nous en parle.
Le concept des laboratoires vivants a été lancé en 2018 par Agriculture et Agroalimentaire Canada. Il vise à créer une proximité entre les chercheurs du gouvernement fédéral et les producteurs dans des travaux de recherche axés sur l’agroenvironnement. Divers autres partenaires s’y greffent également, dont l’Union des producteurs agricoles (UPA), au Québec.
Plusieurs sites de recherche agricole du genre sont déjà en activité dans de nombreuses fermes du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la région atlantique.
L’exploitation agricole de Paul Caplette est d’ailleurs le théâtre de plusieurs de ces initiatives scientifiques. Un de ces projets vise à analyser l’effet de bassins de sédimentation pour intercepter et filtrer l’eau qui provient d’une partie de ses terres cultivées. Cette eau s’écoule vers des ruisseaux et rivières de la région.