Les variations climatiques extrêmes, qui s'intensifient depuis des décennies, inquiètent de plus en plus les archéologues d'un peu partout sur la planète. Gino Harel rend compte de leurs préoccupations.
Qu’il s’agisse de l’érosion des rives à Saint-Pierre-et-Miquelon, de la fonte du pergélisol dans l’Arctique ou des fortes précipitations suivies de périodes de sécheresse en Indonésie, l’accélération de ce type de phénomènes menace plusieurs sites archéologiques dans le monde.
Les experts en constatent déjà les ravages depuis plusieurs années, dans leurs expéditions sur le terrain. Le temps presse, selon eux.
Année après année, des sites débordant d’histoire de nos anciennes civilisations disparaissent sans qu’on ait pu y documenter le passé. Ceux qui restent sont en proie aux tempêtes et autres phénomènes naturels accentués par les changements climatiques.