Ils parcourent des milliers de kilomètres au-dessus des océans, mais ils se heurtent parfois aux périls de la haute mer. Gino Harel nous parle d'une étude qui a tracé le parcours migratoire de 39 espèces d'oiseaux marins dans l'espoir de leur venir en aide.
L’étude, signée par plus de 80 chercheurs du monde entier, dont quelques Canadiens, est parue cette semaine dans la revue Science Advances. Elle permet de voir le parcours emprunté par 5775 albatros, grands pétrels et puffins dans diverses régions du monde.
Ces données, compilées sur plusieurs années, permettent de constater que ces espèces passent près de 40 % de leur temps dans les eaux internationales, donc hors des limites nationales contrôlées par les pays côtiers.
Selon les auteurs de l’étude, ces zones de haute mer doivent faire l’objet de davantage d’efforts coordonnés, sur le plan international, afin de mieux protéger la biodiversité qui s’y trouve. Les chercheurs s’inquiètent notamment des risques associés à la pêche industrielle dans ces eaux internationales.