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On aperçoit deux mains avec des gants médicaux bleus qui manipulent un échantillon de sang dans un laboratoire tout blanc.
La Biobanque québécoise de la COVID-19 a déjà accumulé des milliers de données de patients.PHOTO : ISTOCK
Publié le 28 février 2021

Deux études réalisées récemment témoignent de l'utilité du projet de la Biobanque québécoise de la COVID-19. L'une d'elles a été publiée cette semaine dans la revue Nature Medicine. Gino Harel rend compte des avancées de ce vaste projet de recherche.

La biobanque a déjà recruté plus de 2500 patients. Leurs échantillons sanguins et le suivi clinique mené auprès d’eux ouvrent de nombreuses possibilités de recherche pour aider à mieux comprendre les effets du SRAS-CoV-2.

Des chercheurs de l’Hôpital général juif et de l’Université McGill viennent de mener à terme des travaux sur les vertus d’une protéine qui pourrait avoir un effet protecteur contre la sévérité de la COVID-19 chez les gens qui en sont malades. Ils ont publié leur découverte dans la revue Nature Medicine. Parmi les cas qu’ils ont étudiés, des centaines venaient du bassin de gens recrutés dans le cadre du projet de la Biobanque québécoise de la COVID-19.

Au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), un autre groupe de chercheurs a aussi eu recours aux prélèvements de sang de personnes qui avaient accepté d’être incluses dans la biobanque. Ils ont étudié certaines sous-populations de cellules immunitaires chez les patients sévèrement infectés par le SRAS-CoV-2. Leurs résultats seront aussi prochainement publiés dans une revue scientifique.