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Un infirmer portant un masque mesure la pression artérielle d'une personne âgées à l'aide d'un brassard de tensiomètre.
Le port du masque par peut poser des défis dans les communications avec les personnes atteintes de démence ou d’un trouble auditif.PHOTO : getty images/istockphoto
Publié le 17 mai 2020

Le port du masque, désormais fortement recommandé par le gouvernement du Québec, a des répercussions sur nos rapports interindividuels et sur la compréhension de l'autre. En cachant la moitié du visage, siège de l'expression des émotions, il prive les gens du sourire social et d'une partie importante de la communication non verbale. Un reportage de Myriam Fimbry aux Années lumière.

Ce phénomène peut même représenter une barrière à la communication et provoquer stress et angoisse. Par exemple, chez les personnes atteintes d'un trouble de l'audition – dont le nombre augmente avec l'âge –, le masque pose un défi important en atténuant la voix des gens et en cachant leur bouche, ce qui empêche de lire sur les lèvres.

De leur côté, les personnes âgées atteintes de démence (en plus d'un trouble auditif, bien souvent) se retrouvent à essayer de décoder les intentions des personnes suréquipées de matériel de protection qui débarquent dans leur chambre. Résultat : les chercheurs en audition et en orthophonie tentent de trouver des solutions pour communiquer malgré le masque.