Le gène gai n'existe pas. C'est la grande conclusion d'une ambitieuse étude publiée dans la revue Science. Les explications de Chantal Srivastava.
Certains sont attirés par des personnes du sexe opposé, d’autres par des personnes du même sexe ou encore par les deux sexes. Pourquoi sommes-nous tous différents?
Pour tenter de répondre à cette grande question, un consortium international formé d’une vingtaine de chercheurs s’est tourné vers les gènes. Ils ont analysé le génome de près d’un demi-million de personnes à qui ils ont demandé s'ils avaient déjà eu des comportements sexuels avec des partenaires de même sexe.
Le résultat est clair. Le gène gai n'existe pas.
Les chercheurs ont cependant isolé cinq variantes génétiques communes chez ceux et celles ayant déclaré avoir eu des comportements non hétérosexuels. Des variantes qui ont un effet minime et qui, prises dans l'ensemble, pourraient expliquer tout au plus 1 % des cas.