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Recherches scientifiques en manque de patients

Un préposé au bénéficiaire pousse un patient sur une civière.
Un préposé au bénéficiaire pousse un patient sur une civière. PHOTO : Radio-Canada / Martin Thibault
Publié le 26 juillet 2019

Ce sont des contributeurs très importants aux recherches, et pourtant, ils sont difficiles à trouver, particulièrement dans le domaine de la santé mentale... Il s'agit des participants, ces gens qui répondent à des questions, ou encore qui subissent certains tests dans le but de faire avancer les connaissances. Il s'avère que c'est un défi d'en dénicher. Un institut de Montréal a mis au point des méthodes uniques pour tenter de résoudre ce problème, mais selon les chercheurs, il faut davantage de soutien de la part du gouvernement. Voici le reportage de David Savoie.

Évidemment, la participation de patients à la recherche est absolument vitale. Sans eux, pas de résultats et pas de conclusions, et la société se prive alors peut-être de nouvelles approches ou de nouveaux médicaments.

Selon des chercheurs de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal, ce manque de patients est particulièrement criant dans le domaine de la santé mentale. Concrètement, un manque de patients pour prendre part à des recherches veut notamment dire des retards dans les travaux.

La principale difficulté, c'est la stigmatisation associée à la maladie mentale, qui fera en sorte que des gens ne participeront peut-être pas à une recherche.

L'Institut universitaire en santé mentale de Montréal a mis au point deux méthodes pour tenter de contourner ce problème. Plutôt que d'utiliser un questionnaire de consentement traditionnel, c'est une vidéo qui explique aux participants les étapes de la recherche et ses implications. Également, l'Institut planche sur un formulaire de consentement universel, lequel permettrait de demander à toutes les personnes qui consultent pour des troubles en santé mentale si elles acceptent de participer à des recherches.

Mais selon les chercheurs de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal, il faudrait aussi un soutien de la part du gouvernement pour assurer une meilleure synergie entre les centres de recherche.

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