Au programme de formation des futurs médecins : des cours d'anatomie, de pharmacologie et de multiples stages couvrant différentes spécialités, mais aussi, depuis peu à l'Université Laval, des cours de médecine culinaire qui rendront les étudiants en médecine mieux outillés pour traiter leurs patients. Pour faire le point sur cette formule, Marie-Pier Élie s'entretient avec Michel Lucas, épidémiologiste, chef cuisinier, professeur titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval et chercheur au CHU de Québec-Université Laval.
Dans plusieurs cours de médecine, il y a une partie théorique et une partie pratique, comme en chirurgie où l'on parle de l'importance de l'observation et de la pratique. C'est sur cette philosophie que se base le cours de médecine culinaire, donné pour la première fois dans une université francophone. Pour l'épidémiologiste et chef cuisinier, il est primordial de développer la capacité à cuisiner, afin de rendre les aliments sains plus appétissants et ainsi, prévenir plusieurs maladies. En entrevue avec Marie-Pier Élie, il propose la préparation de la betterave pour magnifier un souper adapté aux personnes qui font de l'hypertension. Vous pouvez visionner les instructions pour cuire la betterave ici (Nouvelle fenêtre).
Le cours de médecine culinaire est une option complémentaire au cursus principal de médecine à l'Université Laval. Il est structuré en trois volets : théorique, pratique et communautaire, et comprend des cours autant sur des diètes populaires que sur d'autres, scientifiquement approuvées, en passant par des cours sur les inégalités sociales, les comportements alimentaires et le microbiote, par exemple.