Quand on cherche à comprendre ce qui distingue le cerveau des personnes autistes, ce sont la plupart du temps les neurones que l'on étudie. Or, l'équipe de Baptiste Lacoste suggère que l'autisme puisse avoir une composante vasculaire. Son équipe travaille à l'Institut de recherche sur le cerveau de l'Université d'Ottawa avec des souris porteuses d'une mutation génétique associée à l'autisme. Chez ces rongeurs, on a remarqué un retard dans la formation des vaisseaux qui alimentent le cerveau et une irrigation moins efficace par la suite. Leurs travaux, publiés dans la revue Nature Neuroscience, permettent d'ouvrir de nouvelles pistes pour comprendre l'autisme. Baptiste Lacoste explique la contribution de son équipe à Sophie-Andrée Blondin.
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Autisme : la piste des vaisseaux
