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Les étudiants de l'Université Sainte-Anne sont frustrés envers la grève

Adrien Comeau devant un mur de pierres.
Adrien Comeau a reçu un prix d'excellence du lieutenant-gouverneur pour l'Acadie et la francophonie de la Nouvelle-Écosse.PHOTO : Gracieuseté/Adrien Comeau
Publié le 4 avril 2022

C'est toujours l'impasse dans le conflit de travail qui oppose l'Université Sainte-Anne à l'Association des professeurs, professeures et bibliothécaires, en grève depuis le 3 mars. Les étudiants de l'institution, eux, sont pris dans ce conflit.

« On ne sait vraiment pas ce qui se passe, et puis c'est rendu au point où je me demande si je dois rester à l'université Sainte-Anne [ou non]. Est-ce que ça va me bénéficier de changer ou c'est juste un gaspillage de mon temps de rester là? Je n'ai aucune information si je vais être remboursé [pour les frais de scolarité], si je vais pouvoir terminer mon trimestre et poursuivre. Tous les étudiants, on est venus au même point d'être épuisés de cette situation, et puis on est tous en accord avec les professeurs et on les supporte à 100 %. »

— Une citation de  Adrien B. Comeau, de Saulnierville, étudiant en art et éducation à l’Université Sainte-Anne

Les syndiqués en grève affirment que la direction de l'établissement bloque tout développement dans les pourparlers en refusant un processus d'arbitrage.

Les parties ne s'entendent pas sur les salaires, les relations de travail, la création de postes permanents et la charge de travail.